jueves, 1 de agosto de 2013

*Jean-Louis Aubert: Dis Quand Reviendras-Tu






Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà
combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris.


Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus.


Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi.


Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus.


J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.


Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...

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Dime cuándo volverás

Mira cuántos días, mira cuántas noches,
Mira cuánto tiempo ha pasado desde que te fuiste,
Tu me dices que esta vez, será el último viaje,
Porque nuestros corazones están lastimados desde el último naufragio.
Esta primavera verás, yo regresaré,
La primavera anima a hablar de amor,
Iremos juntos a ver los jardines floreciendo,
Y deambularemos por las calles de París.

Dime, cuando volverás,
Dime, que al menos sabes,
Que todo el tiempo que pasa,
No se recuperará,
Que todo el tiempo perdido,
No se recupera más.

La primavera se fue hace ya mucho tiempo,
Las hojas se marchitan, los bosques arden.
Al ver París tan bello, en este fin del otoño,
De pronto estoy triste, sueño, tiemblo,
Me escondo, huyo,
Voy, vengo y giro como un disco viejo.
Tu imagen me atormenta, y te hablo bajito,
Y tengo mal de amor, yo tengo mal de ti.

Dime, cuando volverás,
Dime, que al menos sabes,
Que todo el tiempo que pasa,
No se recuperará,
Que todo el tiempo perdido,
No se recupera más.

Aunque todavía te ame, aunque te ame siempre,
Aunque no ame a nadie más que a ti, aunque te ame de verdad,
Si tú no comprendes que debes regresar,
Haré de nosotros dos el más hermoso de mis recuerdos
Retomaré el camino, el mundo me maravilla,
Me calentaré al abrigo de otro sol,
Yo no soy de las que se mueren de pena,
No tengo la virtud de las mujeres de los marineros.

Dime, cuando volverás,
Dime, que al menos sabes,
Que todo el tiempo que pasa
No se recuperará,
Que todo el tiempo perdido,
No se recupera más...


*Versión de Jean-Louis Aubert de la canción "Dis quand reviendras-tu" de Barbara.
Canción descubierta hace poco al ver la maravillosa película "Il y a longtemps que je t'aime" de Philippe Claudel.